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Qu’est-ce-que l’art ?

Définition de l’art

Qu’est-ce que l’art ? Vaste question qui suscite encore aujourd’hui de nombreuses interrogations. La réponse ne va pas de soi et le sens évolue au fil des époques et des civilisations.

Il y a autant de définitions de l’art qu’il y a d’artistes et d’amateurs d’art dans le monde, mais on peut raisonnablement s’accorder sur le fait que l’art provoque toujours un changement—petit ou grand, personnel ou universel. C’est la raison d’être même de l’art que de provoquer une sensation.
L’art est une activité humaine, le produit de cette activité ou l’idée que l’on s’en fait s’adressant délibérément aux sens, aux émotions, aux intuitions et à l’intellect. On peut dire que l’art est le propre de l’Homme, et que cette activité n’a pas de fonction pratique définie. On considère le terme « art » par opposition à la nature « conçue comme puissance produisant sans réflexion » et à la science « conçue comme pure connaissance indépendante des applications ».

L’écrivain Claude Roy résume ainsi ce pluralisme de la notion d’art : « La notion d’art, qu’il s’agisse de
l’art nègre, de l’art crétois ou de l’art impressionniste, reste à la fois imprécise, ineffable et irritante. L’art, c’est ce qui maintient vivante l’idole morte en tant qu’idole. L’art c’est ce qui dans un objet continue à servir quand il ne sert plus à rien. »

Chronologie de l’histoire de l’art

L’histoire de l’art peut être divisé en cinq grandes périodes historiques :
– La préhistoire
– L’antiquité
– Le moyen-âge
– L’époque moderne
– L’ère contemporaine

La préhistoire s’étend de la naissance du genre Homo à la découverte de l’écriture en 3500 avant JC. C’est la naissance des premiers travaux humains considérés comme de l’art : les peintures, sculptures et parures rupestres. Parmi les plus beaux exemples encore visibles aujourd’hui, les peintures des grottes de Lascaux ou les alignements mégalithiques de Carnac.

L’antiquité démarre à la découverte de l’écriture et s’achève avec la chute de l’Empire Romain en 476. Les pratiques artistiques diffèrent alors entre les différentes civilisations : Égypte, Grèce, Etrurie, Rome, Proche-Orient, Monde Celte, Civilisation Pré-Colombienne, Sous-continent Indien. Il s’agit d’une période faste où le travail de la céramique, la sculpture et l’architecture prédominent. C’est également à cette période que l’écriture prend toute son importance et que la poésie et la philosophie se développent.

Le moyen-âge démarre en 476 et prend fin au XVème siècle avec les Grandes Découvertes. C’est une période où la majorité de l’art relève du domaine religieux. Les églises prolifèrent. De taille modeste à l’ère romane, elles se transforment en cathédrales majestueuses avec les progrès architecturaux de l’art gothique.

L’époque moderne démarre au XVème siècle et prend fin dans les années 60. C’est une période très riche humainement, qui évolue énormément ce qui entraîne la naissance de nombreux courants artistiques.
Du XVème au XVIIIème siècle, siècles marqués par la royauté et le pouvoir du Vatican, l’art est flamboyant dans des périodes telles que la Renaissance, le Baroque, le Classicisme, le Roccoco… Les grands maîtres travaillent principalement sur commande pour les princes et papes d’Europe et laissent des œuvres qui encore aujourd’hui attirent des millions de visiteurs tels que la Joconde de Léonard de Vinci, le Baldaquin de le Bernin, la chapelle Sixtine de Michel-Ange, les jardins de Versailles par Le Nôtre ou encore le sacre de Napoléon par David.
Avec l’invention de la photographie en 1839, la pratique artistique débarrassée de sa fonction de mimétisme prend un tournant, c’est ce qu’on appelle l’art moderne, période qui occupera le XIXème siècle et la première moitié du XXème siècle. Période faste, elle voit la naissance de courants artistiques majeurs tels que l’impressionnisme ou le fauvisme. Puis, avec la 1ère guerre mondiale, les artistes partent à la recherche d’un sens et créent des mouvements tels que l’expressionnisme ou le dadaïsme pour se dresser contre toute cette folie humaine.
A la deuxième moitié du XXème siècle, le mouvement continue et l’Art abstrait apparaît. Les changements amorcés jusqu’alors prennent tout leur sens lorsque les artistes décident de se détacher totalement du figuratif pour produire des œuvres qui ne sont que couleurs. L’architecture avec le Bauhaus fait la part belle à la peinture où des mouvements tels que le cubisme abstrait, l’expressionnisme abstraits, l’art informel rivalisent pour produire des formes pures détachées de toute signification figurative.

Dernière période historique, dans laquelle nous nous trouvons encore, l’ère contemporaine qui démarre après la 2ème guerre mondiale. Les courants artistiques prolifèrent à une époque où l’art est très souvent un reflet de la société.

  1. L’Art Contemporain : définition

    Le terme Art Contemporain désigne la pratique artistique exercée depuis 1945. Il s’agit donc d’une période historique et non d’un mouvement artistique. L’histoire de l’art situe cette période comme succédant à l’Art Moderne (1900 -1945). L’expression « Art Contemporain » s’est imposée à partir des années 80 quand les pouvoirs publics ont commencé à promouvoir et soutenir la création contemporaine. Avant, l’art concernait un cercle d’initiés ; avec l’émergence des mass-média la connaissance des œuvres et des artistes s’est propagée pour faire partie de notre paysage quotidien. Comme l’a exprimé Andy Warhol, l’art est devenu une industrie, une « factory ».
    L’Art Contemporain est donc caractérisé par plusieurs styles et pratiques esthétiques qui sont propres aux artistes. L’incroyable diversité de ses formes et de ses styles déboussole. Libéré de son rôle de mimétisme par l’invention de la photographie ainsi que des carcans moraux et sociaux, l’Art Contemporain invente des pratiques, explore de nouveaux territoires ou réinvente des formules déjà éprouvées. La reproduction du réel n’étant plus un but, les notions de beau et laid, bon et mauvais goût sont mises à l’épreuve. Car en réalité, l’une des caractéristiques majeures de l’Art Contemporain c’est le questionnement foisonnant qu’il provoque. Il ne se contente pas d’une démarche esthétique de reproduction mais interroge le spectateur.

  2. Les différents mouvements de l’Art Contemporain

    • Le Street Art

      Le Street Art ou Art Urbain est un art libre pratiqué dans les rues. C’est un mouvement artistique autonome voire parallèle au tag et au graffiti. Ses initiateurs ont pour noms Daniel Buren, Ernest Pignon-Ernest, ses pionniers Blek le Rat, Jérôme Mesnager. Il voit le jour dans les années 60 à New York. En France, il s’épanouit principalement depuis mai 1968. Allan Kaprow, un des premiers artistes à utiliser les installations, écrit que « L’art s’est déplacé de l’objet spécialisé en galerie vers l’environnement urbain réel ».
      Si l’on peut y voir immédiatement des similitudes visuelles avec le graffiti, le message est pourtant bien différent. C’est un art qui vise à communiquer un message, que ce soit au niveau politique, social ou autre. En fait, les artistes désirent être subversifs, ils veulent provoquer et représenter ce que les gens pensent tout bas, c’est ce qui est à l’origine de ce courant. La rue est l’endroit le plus large et le plus puissant dans un but de visibilité. Ce type d’art est vu sous une multitude de formes et styles au travers des villes. Les artistes de rue utilisent l’aérosol, le pochoir, les autocollants, les découpages, les peintures, la photographie, les mosaïques, et produisent même des projections vidéo. Les différentes impressions et idées créatives font leurs traces dans la ville pour ensuite se faire connaître. Ce ne sont pas seulement des graffitis sur les murs des villes, ce sont des projets riches et variés qui transforment les rues et les endroits publics en véritable galerie d’art

    • Expressionnisme abstrait

      L’expressionnisme abstrait voit le jour dans l’après-Seconde Guerre mondiale. C’est le premier mouvement artistique spécifiquement américain à exercer une influence internationale, mettant ainsi New York City au centre du monde de l’art occidental alors que ce rôle était jusque-là tenu par Paris.
      Il né en réaction au conformisme et à la situation du pays après la Seconde Guerre mondiale. L’économie, après des années de crise, repart et l’art américain représente une véritable force culturelle. L’expressionnisme abstrait se veut apolitique, avant-gardiste, et souhaite réunir toute la société. Les œuvres sont très variées et le thème principal est le monde intérieur où la couleur prend tout son sens, véritable sujet et matière en tant que telle sur des toiles immenses qui marquent autant l’auteur de l’œuvre que celui qui l’observe.
      Influencé par le surréalisme, les théories du subconscient et l’abstraction de Kandisky, le mouvement apparaît véritablement lors d’une exposition à New York, financée par des fonds publics en 1948. Il réunit de nombreux artistes de New York que l’on qualifiera « d’école de New York ». Ces artistes utilisent des toiles de très grande taille où la peinture s’étale sur toute la surface. Les coups de pinceau se superposent les uns sur les autres, au point de les effacer progressivement pour donner cet aspect presque uniforme, où le mouvement semble continuer au-delà des bords de la toile.
      On peut diviser l’expressionnisme abstrait en deux branches principales distinctes : l’action painting et le colorfield painting.
      L’action painting, comme son nom l’indique, se caractérise par l’action que le peintre met dans son pinceau avec lequel il projette violemment la peinture sur la toile. Les gestes sont rapides, instinctifs, voire spontanés. Le seul véritable acteur de ce mouvement est Jackson Pollock. De Kooning, qui n’est pourtant pas rattaché à ce courant, et Kline utiliseront également la technique du « dripping », qui décrit l’écoulement de la peinture. La peinture est ici matière, ainsi que sa couleur.
      Le colorfield painting s’attache uniquement à la couleur et non au mouvement. Rothko en est l’initiateur avec ses toiles où sont disposés des aplats de couleur très riches et lumineux. D’autres peintres comme Newman pratiqueront également le colorfield painting.

    • Nouveau Réalisme

      Courant phare de la scène française artistique de l’après-guerre, le nouveau réalisme, en tant que mouvement, se concentre sur une décennie qui voit la constitution du groupe et l’expression d’actions collectives. Cette période, extrêmement dense et vivante, est rapidement suivie par l’affirmation de trajets personnels.
      Ce mouvement s’inscrit, de la fin des années cinquante au milieu des années soixante, dans une tendance générale de renouvellement des langages artistiques (nouveau roman, nouvelle vague, néo-dada, etc….) profondément lié à l’évolution du monde d’après-guerre. La société est alors marquée par l’affirmation croissante du modèle culturel américain. D’un point de vue artistique, New York devient, après Paris, le nouveau centre artistique mondial. D’un point de vue économique, l’essor spectaculaire de la production industrielle entraîne la naissance d’une société de consommation triomphante qui transforme en profondeur le visage de la vie quotidienne (esthétique publicitaire, surabondance d’images, prolifération de nouveaux matériaux).
      Historiquement, le mouvement naît le 27 octobre 1960, avec la Déclaration constitutive du Nouveau Réalisme, orchestrée par le critique Restany. Ce dernier réunit ainsi sous cette même bannière les artistes dont les travaux relèvent, selon lui, de « nouvelles approches perspectives du réel ». Pour autant, les signataires de cette déclaration, Klein, Raysse, Arman, Dufrêne, Villeglé, Hains, Spoerri, Tinguely et Restany lui-même, auxquels s’ajouteront en 1961 Deschamps, Niki de Saint-Phalle, Rotella et Christo, se caractérisent essentiellement par la revendication justifiée d’une « singularité collective ».
      Baptisés de manière volontariste par le critique d’art, les représentants du nouveau réalisme se reconnaissent avant tout à leur attitude générale d’appropriation du réel, qualifiée par Restany de « recyclage poétique du réel urbain, industriel, publicitaire ». Ils intègrent ainsi à leurs œuvres des éléments de l’univers quotidien : palissades, barils, objets en plastique, détritus, voitures ou sigles de la circulation…
      La méthode artistique est très variable : compressions de César, accumulations d’Arman, décollage et lacération d’affiches de Hains et Villeglé, assemblages d’objets courants en plastique de Raysse, tableaux-pièges de Spoerri, sculptures autodestructives de Tinguely, tirs de Niki de Saint-Phalle, emballages de Christo… Héritiers directs de Dada (ils exposent d’ailleurs à Paris, en 1961, sous le titre A 40° au-dessus de Dada), les nouveaux réalistes reconduisent l’esthétique de prélèvement initiée par les ready-mades de Duchamp tout en la dotant d’une dimension poétique et sociologique que Restany souligne, de manière concomitante, par son apport théorique.

    • Minimalisme

      Le minimalisme (ou art minimal) est apparaît au début des années 1960 aux États-Unis, en réaction au lyrisme pictural de l’Expressionnisme abstrait et en opposition à la tendance figurative et ironique du Pop Art. Héritier du Modernisme, et plus particulièrement du Bauhaus., il fait sienne la maxime d’un des grands représentants du Bauhaus, Mies Van der Rohe: « less is more ».
      La définition de la notion d’Art Minimal a été donnée à la fin de l’année 1965 par le philosophe analytique anglais Richard Wollheim dans Arts Magazine au sujet d’une exposition à la Green Gallery de New York.
      Parmi les grands représentants du Minimalisme, il faut citer les sculpteurs Robert Morris, Carl Andre, et Donald Judd, les peintres Frank Stella et Sol Le Witt, et les musiciens La Monte Young, Terry Riley, Philip Glass et Steve Reich. Ces artistes ont en commun de privilégier le dépouillement formel, le réductionnisme et la neutralité.
      Les peintres minimalistes désirent limiter toute trace de facture picturale ou d’intervention de la main du peintre. Aussi, les œuvres minimalistes se composent généralement de deux ou trois couleurs et de formes basiques : ronds, carrés, lignes droites, etc. La simplicité est primordiale et il n’existe aucune représentation subjective derrière le minimalisme ; il est dénué de toute symbolique et ne cherche à jouer que sur les formes et les couleurs en évitant l’émotion au sens littéral du terme : un art dénué de sentiments.
      Les sculpteurs quant à eux utilisent des volumes géométriques simples sont à appréhender immédiatement pour ce qu’ils sont (sans artifice). Les couleurs, les matériaux individuels permettent de produire des objets qui n’ont aucune histoire émotionnelle et donc le contenu de la sculpture n’est autre que la sculpture elle-même, c’est une représentation minimale parce qu’elle se limite à l’essentiel.
      Enfin, les musiciens optent pour un matériau assez dépouillé, avec l’utilisation de bourdons, de techniques de répétition, de décalage de phase chez Steve Reich, ou d’addition/soustraction de motifs.

    • Land Art

      Le land art est une tendance de l’art contemporain, utilisant le cadre et les matériaux de la nature (bois, terre, pierres, sable, rocher, etc.). Le plus souvent, les œuvres sont à l’extérieur, exposées aux éléments, et soumises à l’érosion naturelle; ainsi, certaines ont disparu et il ne reste que leur souvenir photographique et des vidéos
      C’est à la fin des années 1960, aux États-Unis qu’apparaissent les « Earthworks », grands travaux de terrassement réalisés par les artistes Robert Smithson, Robert Marris, Walter de Maria…Issus d’une volonté de quitter le cadre jugé trop contraignant des galeries d’art et des musées, les artistes travaillent dès lors dans la nature, « in situ ». Ils cherchent avant tout à rendre leur création plus vivante et en harmonie avec le lieu qui l’entoure, modifiant et façonnant les paysages naturels selon leur inspiration. :
      « L’art dans la nature, le « land art » en bon français », nous l’explique l’artiste Jean Noël Fessy, « c’est histoire de sortir de son atelier solitaire pour aller travailler dans, en rapport et avec la nature, nature qui peut d’ailleurs très bien être urbaine. Cela peut être souvent une installation, c’est à dire l’ambition d’intégrer sa réalisation à un lieu plutôt que de la poser sur un socle.
      Enfin dans la pratique cela se fait souvent en symposium où, dans une ambiance fête et boulot, on rencontre des tas d’autres artistes qui sont en général des gens intéressants. J’appartiens ainsi au réseau Ainin: Artists in Nature International Network qui regroupe praticiens et organisateurs et propose donc des activités et des rencontres de ce type de par le monde.»

    • Art conceptuel

      Apparut dans les années 60 lors de la fin de l’art moderne, il s’est développé à partir de l’art minimal, mais les origines de l’art conceptuel remontent au début du XXe siècle avec les ready-made de Marcel Duchamp. Comme eux, cet art est défini non pas par les qualités esthétiques des objets ou des œuvres, mais seulement par le concept et par l’idée qu’elles véhiculent, c’est ainsi là que se trouve la véritable beauté.
      Cette pratique englobe différentes tendances artistiques telles que l’art de l’objet ou encore le happening. Il concerne plutôt des artistes qui ont pour première exigence d’analyser ce qui permet à l’art d’être art, analyse qui elle-même se conduit selon deux grandes orientations.
      Dans l’art conceptuel, tout signe de l’artiste est nié au même titre que tout message représentatif ou imagé. L’œuvre doit uniquement reproduire la conception de l’artiste, en d’autres termes, sa démarche spirituelle. Pour pouvoir comprendre l’œuvre d’art conceptuelle, il est indispensable de tenter de comprendre l’artiste et sa façon de penser.
      L’art conceptuel n’est pas un mouvement en lui-même, il n’a pas de période précise, ni un groupe d’artiste définit, c’est une démarche intellectuelle. Cependant, on trouve sa prolifération entre 1965 et 1975. Les artistes conceptuels analysent ce qui permet à l’art d’être art, analyse qui elle-même se conduit en deux grandes orientations :
      D’une part, il a pour particularité de ne plus se soucier en apparence du savoir-faire de l’artiste ni même de l’idée qu’une œuvre doit être « finie », car c’est l’idée qui prime sur la réalisation, qui a de la valeur. En conséquence, tout un pan de l’histoire de l’art peut être qualifié de « conceptuel », depuis le XVe siècle où le travail de l’esprit tient la plus grande part. Les œuvres conceptuelles ne sont que l’illustration d’une idée, en droit, elles pourraient se développer à l’infini.
      Pour Sol LeWitt, tout le cheminement intellectuel du projet (gribouillis, esquisses, dessins, repentirs, modèles, études, pensées, conversations) a plus de valeur que l’objet présenté. « La couleur, la surface, et la forme ne font qu’accentuer les aspects physiques de l’œuvre. Tout ce qui attire l’attention sur le physique d’une œuvre nuit à la compréhension. »
      D’autre part, l’art conceptuel s’attache à répondre à la question « qu’est-ce que l’art ? » par les moyens de la logique, il s’agit de définir l’art et rien que l’art sans se contredire. Le but de cette restriction de l’activité artistique est de refuser toute visée métaphysique, jugée comme incertaine, pour n’évoluer que dans le domaine du fini, assurément viable. De nombreux artistes ont contribué à cette recherche, avec notamment Joseph Kosuth et Art&Language, Robert Barry, On Kawara, Lawrence Weiner, Victor Burgin, Bernar Venet, Daniel Buren…
      La divergence des deux interprétations dépend en fait de ce que l’on entend par « conceptuel » : l’idée, ou la tautologie. A travers l’opposition des deux orientations de l’art conceptuel, c’est le choix de l’infini ou du fini qui est en jeu.

Les images de cette page sont illustratives. Les œuvres représentées sont non disponibles chez MyLocArt
Source des images
Street Art : https://fr.wikipedia.org/wiki/Art_urbain
Expressionnisme abstrait : Image 1Image 2
Nouveau Réalisme :  www.gerard-deschamps.fr/18-artistes-et-oeuvres-du-nouveau-realisme.html
Minimalisme :  www.graphiste-webdesigner.fr/blog/2013/12/le-minimalisme/
Land Art :  www.landarts.fr/category/land-art/
Art Conceptuel : www.myartmakers.com/le-mag/art-conceptuel/