Kouka Ntadi est un artiste franco-congolais né en 1981 à Paris. Diplômé de l’école des Beaux-Arts d’Avignon, il s’exprime via différents médias tels que le graffiti, la peinture et le rap.
Il utilise la bombe et le pinceau sur du papier, du carton ou encore du bois. Il travaille également sur des murs et sur toile.
Les thèmes de l’identité, la quête de soi et les origines sont au centre de son travail. Il cherche à humaniser les espaces publics en rendant l’art accessible à tout le monde.
En 2008, Kouka crée sa célèbre figure des Guerriers Bantus qui deviendra très vite le symbole de l’homme universel dans son travail artistique. A Libreville, au Gabon, Kouka découvre le Centre International des Civilisations Bantoues initié il y a plus de 20 ans. Le projet n’étant pas achevé, il fut reconverti en camp d’entraînement militaire. Comme figure de mémoire, Kouka y apposera ses fameux Guerriers Bantus. C’est ainsi qu’il marquera sa toute première empreinte urbaine qui fera par la suite le tour du monde.
C’est en 2011 que Kouka s’empare du plus grand squat d’artistes de Paris : le Château Albat’art qui restera ouvert de décembre 2010 à mai 2011. Très vite, il décide d’améliorer l’image du lieu en se lançant dans un projet monumental qui consiste à dévisser les fenêtres du bâtiment, une par une, afin d’y peindre ses guerriers qui deviendront alors un symbole pour les habitants du quartier.
Plus tard, le bâtiment va être transformé en hôtel de luxe. Pour sauver les fenêtres et donc les œuvres de Kouka, une vente aux enchères est organisée. Les bénéfices de cette vente seront reversés à la Fondation Chirac et l’AMREF Flying Doctors.
Entre 2013 et 2015, Kouka expose une vingtaine de palissades de guerriers bantus à Marrakech.
Articles de presse
Street art : les « guerriers bantous de la République » vendus, mais pas vaincus:
Une vente aux enchères de l’œuvre urbaine de Kouka a été organisée dans le squat où il l’avait réalisée, à Paris, avant sa transformation en hôtel de luxe.
« Présence Commune », Musée Mohammed VI de Rabat :
L’installation Les « Guerriers Bantus de la République » s’impose maintenant sur le parvis du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de RABAT…
Le street artist que les collectionneurs s’arrachent :
Kouka a réussi le défi de l’artiste de rue : s’imposer auprès d’un public de collectionneurs internationaux…