C’est à la fin des années 90 que Kurar entre dans le monde du graffiti. Pendant près de 10 ans, il va peindre et travailler la 3D, le volume, la couleur. Avec le temps et l’expérience, Kurar réalise des œuvres toutes différentes les unes des autres car il diversifie ses techniques : collage, graffiti, vandale, tout y passe, mais l’artiste a une préférence pour le pochoir.
Ses œuvres traitent toutes de sujets actuels qui nous poussent à réfléchir sur notre vision de la société actuelle. Avec humour, provocation et poésie, Kurar peint sur toile des sujets sensibles tels que la guerre, la société de consommation ou encore la religion.
Sa marque de fabrique est l’utilisation et la représentation des enfants dans la plupart de ses œuvres. Il utilise ce symbole de l’innocence pour contraster avec l’aspect satirique et provocateur de ses toiles. Entre cynisme et poésie, nostalgie et humour noir, Kurar cherche à toucher le public par la profondeur des messages qu’il véhicule.
En 2013, il expose ses œuvres à la galerie parisienne Onega qui propulse sa carrière. Il enchaînera par la suite de nombreuses expositions personnelles dans les galeries du monde entier : New York, Los Angeles, La Réunion, Berlin, Bruxelles…